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Centrale à charbon : Les autorités Ivoiriennes appelées à s’inspirer de l’expérience sénégalaise

Les communautés de San Pedro inquiétées par le projet de centrale à charbon dans leur localité, demandent à l’Etat Ivoirien de sursoir à la construction de cet établissement accélérateur du réchauffement climatique, á l’issue de leur visite d’échanges effectuée au Sénégal. Après quelques journées de partage sur les techniques de plaidoyer et de lutte qui ont abouti aujourd’hui, à l’arrêt officieux de la centrale à charbon de Bargny, les militants écologiques ivoiriens invitent leurs autorités à s’inspirer de leurs homologues sénégalais qui ont décidé d’arrêter la centrale à charbon de Bargny dont l’implantation a toujours été rejetée par les populations locales. 

A travers une conférence de presse conjointe, les communautés affectées par les centrales à charbon de San Pedro et de Bargny, ont fait une déclaration commune pour inviter la communauté nationale et internationale à se mobiliser contre ces projets nuisibles pour les populations.

« Le 29 Décembre 2016, le gouvernement ivoirien a annoncé, à l’issue d’un conseil des ministres, la construction d’une centrale à charbon d’une capacité de 700 mégawatts (Mw) à San Pedro (Sud Ouest) dans le but d’accroître la production de l’électricité en Côte d’Ivoire », lit-on sur le document remis aux journalistes.

Il mentionne également que les communautés riveraines de San Pedro vivent dans une inquiétude totale depuis l’annonce de ce type de projet qui a rendu célèbre la commune de Bargny, devenue un terrain d’apprentissage pour toute communauté affectée par l’implantation d’un projet fossile.

Avec l’aide de la société civile réunie au sein de la plateforme Afrika Vuka Code d’Ivoire, ces communautés autochtones anticipent la lutte pour ne pas subir dans un futur proche les effets néfastes des centrales à charbon, notamment les rejets de fumée dans l’air, des rejets des déchets qui vont polluer les eaux et engendrer des maladies respiratoires, de peau, des cancers etc.

Pour avoirs de meilleurs outils pouvant permettre de réclamer une justice climatique, les communautés de San Pédro ayant appris qu’un projet similaire se déroulait au Sénégal, ont fait une immersion à l’école de la lutte des communautés de Bargny (Sénégal) grâce à l’appui de plusieurs partenaires comme LSD (Lumière Synergie pour le développement), GRAIN, RAPEN etc…

Conférence de presse


Fermeture de la centrale à charbon : Pas de victoire, c’est juste une égalisation à la 90’ min.

AFRICA VUKA DAY 2019

Ne crions pas encore victoire, Bargny n’a pas encore gagné. Le match n’est pas encore terminé. Attendons au moins le coup de sifflet officiel final attendu du chef de l’Etat Macky Sall.

Bargny a juste fini par égaliser à la 90 minute du match qui l’oppose à la CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal). Cette compagnie qui vient de marquer contre son camp, a installé irrégulièrement et illégalement une centrale à charbon au cœur d’une ville grâce à la complicité d’un Etat qui préfère sacrifier une partie de sa population pour soulager une autre.

Depuis la publication, par le media  https://www.alwihdainfo.com/, d’un article relatif à l’arrêt de la centrale à charbon, tout le monde semble jubiler oubliant qu’il reste encore le temps additionnel à gérer pour ne pas perdre ce match de survie. Nous qui sommes sur le terrain sans abandonner malgré la force de l’adversaire, avons un unique et seul objectif « Du fi Tàkke». 

Pour nous, remporter ce match c’est de voir un décret qui met fin à ce projet fossile qu’on veut imposer à une ville déjà étouffée par la plus grande cimenterie d’Afrique de l’Ouest. 

Je salue le combat noble mené jusque là par les communautés déterminées avec l’aide certains partenaires comme LSD, 350.org, Waterkeeper Alliance, entre autres.

Cet engagement sans faille a contribué au ralentissement de ce projet qui a fini par s’essouffler financièrement et techniquement sans oublier le conflit entre actionnaires.

Pour le moment aucune décision officielle n’a été prise ni prononcée à part la sortie du Directeur de la Senelec qui est revenu sur les difficultés de ce projet à travers une émission de télévision. Mais une chose est sure, la centrale est à l’arrêt depuis bientôt cinq mois.

Une décision n’est pas encore prise pour la suite, mais nous savons que la centrale a libéré une bonne partie de son personnel, notamment des ingénieurs.

Il n’y a pas encore de décision officielle mais la dernière livraison de charbon par navire au port de Dakar date du 23 mai 2019.

Célébrons le but d’égalisation marqué contre son camp et maintenons un pressing impressionnant pour remporter ce match.

Officieusement, certains semblent dire que le président a répondu à une doléance des populations en procédant ainsi.  Je dirai non. La situation qui prévaut aujourd’hui est purement et simplement un échec de l’Etat qui n’arrive pas à gérer la cohérence de ses politiques.

Dans ce combat, rien n’a été laissé en rade. Nous avons essayé de mener ce combat sur toutes les dimensions. Et le rappel de Bouna Beye du quartier de Minam en dit long. « Remontons le temps jusqu’au mois de février 2009, à la bibliothèque municipale de Bargny, lors de l’audience publique. Pour cela j’en appelle au témoignage du préfet d’antan Mr Serigne Mbaye. Est-ce-que même nos fonctionnaires dressent fidèlement leurs rapports et les remontent ? Après les plaintes des populations et leur rejet du projet, le délégué de quartier de Sindou avait bien invité Miname à se lever comme un seul homme usant de ses pouvoirs mystiques ancestraux, pour lutter contre cette forfaiture. Ce que le préfet lui avait demandé de retirer. Cela n’était pas tombé dans l’oreille de sourds. Au delà de Miname, tout Bargny est retourné à ses anciennes pratiques, lesquelles avaient chassé le Damel du Cayor par une meute d’abeilles. La source n’a jamais tari. « Du fi tàkke », bénis soient nos mannes (ancêtres). Bargny ne peut être et ne sera jamais contre le développement de la nation. Mais il n’acceptera non plus l’injustice. Vous ne pouvez venir confisquer nos terres d’agriculture ou à usage d’habitation, polluer notre environnement terrestre et maritime sans contrepartie. Des populations impactées par l’érosion côtière sont dépossédées de leurs parcelles. Ils poireautent. Nos cultivateurs ne produisent plus convenablement le « rouge de Bargny » (gombo tant prisé) », nous rappelle ce fervent défenseur des intérêts des populations de Bargny.

Engagés que nous sommes, nous devons maintenir ce pressing impressionnant pour obtenir gain de cause.

Célébrons le but marqué car c’est très important pour la motivation des troupes. C’est venu au moment opportun, mais le match n’est pas encore gagné.

Certes l’objectif de départ était « Bargny dit non au charbon » car cet établissement classé de catégorie 1, a été installé sur la base d’une fausse étude d’impact approuvée par le gouvernement du Sénégal à travers la direction de l’environnement et des établissements classée (DEEC). Ayant fondé notre combat sur cette irrégularité, la partie de l’équipe qui a su résister jusque là, a compris que Bargny n’a plus d’espace, même pour accueillir une usine de mayonnaise comme dirait le grand doyen Ib Diagne l’un des figures de cette lutte qui a dépassé les frontières.

Toujours fidèle à sa position, Baye IB souligne que « Cette délocalisation que nous exigeons à ce jour, est argumentée par une violation manifeste du Code de l’Environnement, notamment de son Article L13 & suite (la marge des 500 mètres par rapport aux Etablissements Recevant du Public, les réguliers lotissements de Minam 1 & Minam 2 antérieurement prévus pour devoir héberger nos naturelles victimes de la sévérité de l’érosion côtière ».

Maintenant on devra cravacher pour obtenir cette victoire qui éviterait la disparation de notre cher Bargny. Il ne faut surtout pas dormir sur nos lauriers. Officiellement aucune décision n’a été publiée par le gouvernement du Sénégal pour affirmer la nouvelle concernant la fermeture de la centrale à charbon de Bargny Sendou.

Depuis quelques jours, des félicitations viennent de partout alors que l’arbitre n’a pas encore donné le coup de sifflet final de ce match qui a duré plus de 10 ans.

Nous sommes certes visibles mais sachez qu’il y’a aussi énormément de personnes tapies dans l’ombre qui portent ce combat et à toutes les dimensions. Félicitation et bonne suite de match….


#GlobalClimateStrike: Tous à Kaolack au Camp Climat-Energie pour dire non à l’inaction climatique

Depuis plusieurs mois, les enfants semblent prendre la relève pour alerter sur la gravité réelle de l’urgence climatique à laquelle nous faisons face. Motivés et inspirés par la jeune Greta Thunberg, des élèves dans plus de 160 pays et dans au moins 2000 établissements, désertent leurs salles de classe chaque vendredi pour se faire entendre afin que la planète et leur avenir soient sauvés, avant qu’il ne soit trop tard.

Cette nouvelle génération de militants pour le climat va encore occuper les rues ce mois de septembre pour une Grève mondiale pour le climat à travers une semaine d’actions afin d’exiger la fin de l’ère des combustibles fossiles et la justice climatique pour tous.

Partageant les mêmes inquiétudes que les autres jeunes du monde, les écoliers sénégalais comptent marquer cet évènement appelé #GlobalClimateStrike, malgré qu’ils soient en vacances.

Parmi ces organisations qui comptent faire la mobilisation pendant cette grève mondiale pour le climat, nous avons noté l’organisation Action Solidaire International qui, en collaboration avec l’Organisation 350 Africa et d’autres partenaires, a initié un camp climat énergie qui verra la participation de tous les clubs changement climatique et d’autres acteurs de la société civile.

ACTION SOLIDAIRE INTERNATIONAL dans la mise en œuvre de son projet de Clubs de Changements Climatiques dénommé « P3C », avait installé officiellement des clubs de jeunes dans une vingtaine de localités. Ce programme vise à promouvoir d’une part l’écocitoyenneté et l’éco-responsabilité chez les jeunes en particulier et d’ autre part à sensibiliser les populations sur les enjeux des changements climatiques et les énergies renouvelables afin de les inciter à adopter des comportements favorables au développement durable.

« Dans le but d’outiller, de renforcer les jeunes et de mettre en place des stratégies pour faire face à l’inaction climatique, Action Solidaire International organise les 21-22 et 23 septembre 2019 un camp Climat-Energie à Kaolack qui verra la participation de tous les clubs changements climatiques Sénégal», pour le moment c’est le seul évènement que j’ai pu voir en attendant ceux annoncés par les Jeunes Volontaire pour l’Environnement (JVE Sénégal) et Teranga LAB.

Si comme moi, vous n’avez pas organisé une mobilisation, rejoignez les millions de personnes qui quitteront leur poste de travail ou leur domicile pour rejoindre les jeunes grévistes climatiques dans les rues et exiger la fin de l’ère des combustibles fossiles.

 


#AfrikaVuka : Ensemble, nous pouvons déCOALoniser l’Afrique et sauver la planète.

Depuis bientôt plusieurs années, je suis à la recherche de réponses pour l’une des questions que l’écologiste convaincu, Pierre Rahbi avait posé dans un de ses livres.

Comment se fait-il que nous n’ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre planète, seul oasis de vie au sein d’un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d’en prendre soin et d’y construire la paix et la concorde entre les peuples ?

Étant conscient que l’effort de chacun est nécessaire pour apporter une réponse, je me suis mis en perpétuelle recherche pour trouver des personnes sur qui compter. Des personnes qui y croient et qui sont convaincues qu’avec l’implication de tous, nous pourrons changer la donne pour sauver la planète. Des personnes qui sont prêtes à inciter et à tirer les autres vers un changement de comportement, à abandonner leur arrogance, et apprendre avec simplicité les sentiments et les gestes qui nous relient aux évidences.

Grace à l’organisation 350 Africa, j’ai pu trouvé cette catégorie de personnes lors d’une retraite digitale tenue au pays des mille collines, Rwanda. Ces personnes que l’on peut appeler « activistes du climat » se sont regroupées au sein d’une plateforme connue sous le vocable Afrika Vuka.

Cette plateforme qui a pour objectif de fédérer les campagnes et les mouvements qui œuvrent pour mettre fin à l’ère des combustibles fossiles en Afrique, veut que l’Afrique soit « déCOALoniser » pour passer à une énergie propre et renouvelable.

Ces personnes qui ont mis l’humain et la nature au cœur de leurs préoccupations, ont compris qu’il est nécessaire de tisser des liens entre mouvements citoyens, surtout quand on partage les mêmes aspirations et les mêmes valeurs. Nous avons compris qu’il faut se solidariser pour gagner ce combat qui nous oppose avec des investisseurs qui ne veulent pas prendre conscience de leur inconscience.

Je dirai merci à l’organisation 350 Afrique, qui a pu nous réunir pour nous permettre d’échanger sur nos différentes techniques de campagne et de narration à l’heure du numérique.

Une initiative qui vient confirmer ce que Didier Court disait « le partage des expériences, des compétences de chacun et chacune favorise la croissance de l’intelligence collective ». J’ajouterai que la connaissance est la seule chose que tu ne perds pas quand tu la partages. Je sors satisfait de cette rencontre « du donner et du recevoir » avec des activistes du climat venus de partout.

Autrefois, tout le monde considérait l’activiste du climat comme un rêveur. Mais actuellement ce n’est plus le cas car tous nos arguments sont légitimés par la recherche scientifique. Le dérèglement climatique est une réalité, agissons avant qu’il ne soit trop tard.

 

 


#AfrikaVuka: Together we can deCOALonize Africa and save the planet.

For many years now, I have been looking for answers to one of the questions that the esteemed environmentalist, Pierre Rahbi had put in one of his books:

How is it that we have not become aware of the inestimable value of our small planet, the only oasis of life in an infinite steel desert, and that we do not stop plundering it, polluting it, destroying it blindly instead of taking care of it and building peace and harmony between peoples?

I know now that only through the collective efforts of humanity, will we be able to provide an adequate answer to this predicament. I am constantly looking for people to rely on. People who believe that we can change the game to save the planet. People who are willing to incite and pull others towards behavioural change, to give up their arrogance, and to learn and contribute through actions that connect us to this humanitarian fight for a just world.

Thanks to 350 Africa, I was able to find this collective of people during a digital retreat held in the country of a thousand hills, Rwanda. These so-called « climate activists » have come together in a platform known as Afrika Vuka. This platform, which aims to align the campaigns and movements that are working to end the fossil fuel era in Africa, wants Africa to be « deCOALonize » to move to clean and renewable energy.

These individuals have put the human and nature at the heart of their concerns and understand that it is necessary to build cohesive links between citizen movements, especially when we share the same aspirations and the same values. We came to understand that we must be united to win this fight against us, with “investors” who do not want to become aware of their blissful ignorance.
I would like to thank 350Africa, which was able to bring us together to discuss our different techniques of campaigning and narration in the digital age.
This initiative confirms what Didier Court said: « The sharing of experiences, skills of each and each promotes the growth of collective intelligence. »

I will add that knowledge is the only thing you do not lose when you share it. I walked away with a sense of accomplishment, satisfied with this generous exchange with climate activists from all over the continent. In the past, everyone considered the climate activist a dreamer. But this is no longer the case because all our arguments are legitimized by scientific research. Climate change is a reality, let’s act before it’s too late.


INPG: Le Sénégal démarre la formation de ses premiers ingénieurs en pétrole et gaz

Quand j’ai reçu l’invitation de l’Institut National du Pétrole et du Gaz qui organisait une cérémonie officielle de lancement de sa première promotion du mastère spécialisée en ingénierie pétrolière et gazière, j’ai dit Waouh maniii !

Depuis quand on organise des fêtes pour lancer un mastère ?

Tout comme vous, suis resté sans réponse. Et en plus d’autres gens qui ont lu mon tweet m’ont interpelé en inbox pour me demander en quoi est-il nécessaire de faire tout ce tintamarre pour des étudiants qui n’ont pas encore rejoint les amphithéâtres ?

De toute façon, l’évènement a été couplé à une exposition interactive et démonstrative avec les principaux partenaires de l’INPG, parmi lesquels les compagnies pétrolières opérant au Sénégal, les universités et écoles sénégalaises et étrangères de formation technique et polytechnique ainsi que les militants de l’APR qui se croyaient en meeting. Tous ceux qui y été pour mieux comprendre les enjeux du pétrole te diront comment Badji de Diamniadio nous a tympanisé. Vraiment cet ancien militant de Wade qui veut se faire appeler«Lion Rouge de Macky » aurait du au moins accorder un peu de respect à  ceux qui sont venus pour les intérêts du pays.

Déçu en début de cérémonie par les militants qui ont toujours tendance a confondre parti et patrie, j’ai été rassuré par la présentation du directeur de cet institut, Aguibou Ba qui le définit comme « une solution étatique amenée à devenir un pôle d’excellence national et régional en matière de formation spécialisée et continue d’ingénieurs, de techniciens et d’opérateurs des métiers pétroliers et gaziers ».

J’ai été rassuré quand le directeur a expliqué le processus de sélection. Et je vous le jure Bilahi Walahii comme le secrétaire général de l’AFP, si cette rigueur est de mise dans le déroulement de la formation, cet établissement formera de brillants professionnels.

Ces 22 pensionnaires retenus sur une liste de 2200 candidats, feront 12 mois de cours, 6 mois de stage sans oublier le mémoire à soutenir devant un jury en fin de formation.

Ils combineront théorie et pratique et ont l’obligation d’être opérationnels avant même de sortir de cet institut dans lequel le président n’aimerait pas voir des mouvements de grève. “J’ai demandé à ce que les étudiants de l’INPG signent un document pour renoncer aux droits de grève pendant leur formation, parce que là bas c’est du sérieux”, déclare le président Macky Sall avec un air taquin.

Des propos qui malheureusement ont ravi la vedette a la présentation de cette première cohorte qui a l’obligation de ne pas échouer.

 

 

 

 

 

 

 


La restauration de la colline de Féri-Féri, un exemple de GRCBC durable réussie

Mon Article publié par le GNDR

Dans cet article, Ibra Cassis, Chargé de communication d’ENDA Energie Sénégal revient sur le tout premier échange d’apprentissage qui eut lieu fin Juillet au Niger dans le cadre du projet « Institutionnaliser une GRCBC durable « . Les participants ont rencontré  des membres de la communauté de Tillabéri dans le but d’apprendre comment, en deux décennies, ceux-ci ont restauré la colline de Féri Féri.  

Inscrites parmi les activités prioritaires de la deuxième année du projet d’Institutionnalisation de la Gestion des risques de catastrophe à base communautaire (GRCBC) du réseau GNDR, les visites d’échanges démarrées le 24 juillet 2018 au Niger, ont permis à un groupe de membres venus du Sénégal, Burkina Faso et Niger de découvrir une initiative communautaire en GRCBC, une étude de cas réussie, située à 114 km de Niamey. En 1998, le groupement ADPE Bonferey a pris la décision de protéger et de restaurer la colline de Féri-Féri et ses versants qui déversent des eaux de ruissellement dans le quartier périphérique de la commune urbaine de Tillabéri. L’objectif de départ de transformer 77 hectares de terres rocheuses semblait ambitieux, aujourd’hui le groupement a réussià reverdir cette zone avec 45 000 arbres plantés en deux décennies.

Choisi parmi les 25 meilleures études de cas en Gestion des Risques de Catastrophe à base communautaire en Afrique à l’issue d’un appel à proposition dans le cadre du projet d’ « Institutionnalisation d’une GRCBC durable», ce projet communautaire du groupement ADPE Bonferey est un véritable cas d’école dans la gestion effective des risques de catastrophe.Avec 10 hectares de demi-lunes forestières et 10 000 mètres linéaires de cordons pierreux, ce périmètre aménagé afin de résoudre les problèmes environnementaux de la localité, a aussi contribué à la création d’emplois verts grâce à la gestion intégrée des ressources agrosylvo-pastorales. En plus des revenus tirés de l’exploitation de sa pépinière, le groupement Bonferey parvient à écouler chaque année des tonnes de paille sèche au grand bonheur des éleveurs de cette zone qui ont du mal à subvenir aux besoins alimentaires de leur bétail.

La visite d’échange d’expériences organisée par GNDR au profit des praticiens venus du Niger, du Burkina et du Sénégal, a permis de comprendre que c’estl’ engagement et la détermination des communautés locales qui sous-tendent la durabilité de cette initiative. Ce groupement qui est parvenu à clôturer 40 hectares sur les 77 disponibles a besoin de soutien technique afin de faire de cette protection de l’environnement, un levier économique, favorisant la création d’activités génératrices de revenus (AGR) assurant ainsi la motivation des femmes et des jeunes qui font preuve d’un engagement sans faille.

Les échanges ont témoigné d’un certain nombre de difficultés telles que l’absence de points d’eau, la vétusté des ouvrages antiérosifs et l’inadéquation de la clôture existante.
Cette organisation locale qui travaille sans relâche depuis 20 ans à la restauration de la colline de Féri-Féri a une vision claire de la Gestion des Risques de catastrophe à base communautaire. Cependant elle a besoin d’être accompagnée, et d’avoir l’opportunité de communiquer cette initiative au plus grand nombre, constituant une étude de cas réussie méritant d’être institutionnalisé.

Toutes ces initiatives locales constituant des réponses innovantes face aux situations climatiques extrêmes devraient être intégrées dans les politiques publiques en RRC au niveau national. C’est d’ailleurs ce qu’a compris l’Etat nigérien qui a lancé en 2016, un ministère de l’action humanitaire et de la gestion des risques de catastrophes. Rencontré dans le cadre de notre visite d’échanges au Niger, le ministre Laouan Magagi en charge de ces questions, a rappelé que « les organisations de la société civile et le secteur privé sont des partenaires clefs qui ont été inclus à notre plateforme nationale dédiée à la réduction des risques de catastrophe ». Ce pays qui perd chaque année 40 milliards depuis quarante ans, a un gouvernement qui souhaite apporter une réponse efficiente aux catastrophes climatiques extrêmes, et semble conscient du rôle que les autorités doivent jouer afin d’encourager et pérenniser les efforts des communautés locales.


#BargnyDitNonAuCharbon: Menace de Mort dans mon cauchemar. 

#CauchemarTelling  #Storytelling

Trois filles blanches se sont présentées comme journalistes devant faire leur mémoire sur un membre du Collectif des communautés affectées par les centrales à charbon de Bargny. Ayant tombées sur mon profil grâce à mes tweets me disent-elles, ces filles sont venues me cueillir chez moi pour une interview à côté d’une machine de la centrale en panne.

L’une des filles m’a demandé de m’accrocher à la machine pour lui permettre de prendre une photo capable d’illustrer son article. Elle m’a planté là-bas pendant 5 minutes, prétextant qu’elle part changer ses batteries. Ne pouvant plus supporter cette longue attente, j’ai pris la décision de me déplacer en attendant son retour. Mais, dès que j’ai quitté, la machine piégée à sauté. C’est là que j’ai compris que c’est un coup ourdi contre moi. 

J’ai rapidement rebroussé chemin pour prendre mes dispositions avant de faire un repli stratégique. En sortant de chez moi, je croise un gars qui travaille à la Mairie de Bargny qui me balance une phrase sans même me saluer. 

– Cassis la Centrale a mis un dispositif pour t’éliminer. Ils ont contracté avec de fausses journalistes pour faire exploser la machine qui devait servir d’arrière plan pendant le reportage . Vu que cela a échoué, ils m’ont demandé de venir te retarder chez toi pour permettre à l’équipe qui doit te kidnapper d’arriver à Bargny. J’étais dans le coup, mais mon amour pour Bargny m’a fait changé d’avis et de camp. S’il te plaît essaie de te déguiser en sortant d’ici, les gars ont déjà reçu tes photos par WhatsApp. 

Sans perdre de temps, j’ai enfilé une perruque, une robe et des sandales pour m’échapper. Et c’est une fois dans l’avion que j’ai pu me vêtir correctement avant d’atterrir au Cap Vert.
C’est au moment de poser mes pieds pour la première fois sur le sol cap-verdien que mon réveil a sonné pour me rappeler qu’il est l’heure d’aller au boulot.
Quel cauchemar !
Donc, s’il m’arrive des choses, faut le comprendre ainsi.

 


Contribution : ENERGIES RENOUVELABLES VS ENERGIES FOSSILES

Nous allons essayer de faire une petite étude comparative pour mieux apprécier le meilleur investissement en matière énergétique entre le solaire et le charbon. Pour mieux appuyer notre étude de cas nous allons nous référer aux 02 projets suivants : la centrale solaire de Bokhol et la centrale au charbon de Bargny.

1/ La centrale solaire de Bokhol :

Financement du projet : 45% du projet est détenu par des investisseurs sénégalais (la Caisse des Dépôts et Consignations du Sénégal détient aux côtés d’investisseurs privés sénégalais 45% des fonds propres du projet), plus un prêt fourni par Green Africa Power (GAP) qui est une initiative des gouvernements du Royaume-Uni, du Danemark et des Pays-Bas, également soutenue par plusieurs prêteurs multilatéraux, dédiée aux investissements dans les projets d’énergie propre en Afrique.

Capacité installée : 20 MW Entre autres avantages : 25 000 tonnes de CO2 évitées par an; allocation de 2% des revenus du projet et de l’intégralité des crédits carbone aux communautés locales; 40% des emplois créés réservés aux communautés locales ; priorité donnée aux femmes pour les emplois et activités économiques liés au projet

Durée du projet : GreenWish a achevé le développement, la structuration et le financement du projet en 12 mois et Vinci Energies l’a construit en 8 mois soit en moins de 2 ans tout le projet est bouclé

Coût du projet est estimé à 26,23 millions EUR soit 17,20 milliards FCFA

 

2/ La centrale électrique à charbon de Bargny :

Les 02 principaux promoteurs : Nykomb Synergetics (Suéde) et Quantum Power (0 promoteur sénégalais) Financement : prêts bancaires (BAD, FMO, BOAD, CBAO).

Coût initial du Projet = 118 Milliards de FcfA + surcoût dû aux retards (10% du projet soit 10 milliards) Coût total approximatif = 128 Milliards Capacité installée à terme = 125 MW Durée du projet : indéterminée et non maîtrisée à ce jour Inconvénients: émissions de polluants dangereux et toxiques (dioxyde de soufre (SO2), PM, Oxydes d’azote (NOx), dioxyde de carbone (CO2) etc..poussières, le bruit et le stress hydrique (forte quantité d’eau douce consommée (SDE), rejet en mer des eaux de températures plus élevées (perturbation milieu marin)

Consommation : 400 000 T/an de charbon (dépotage et transport du charbon du PAD jusqu’à Bargny par des centaines de camions, le site de transformation de produits halieutiques où plus de 1000 femmes travaillent se trouve dans le périmètre de sécurité de la centrale à charbon du coup toutes ces femmes vont perdre leur travail. Cette centrale est construite dans le site de Miname 1 et 2 initialement prévus pour loger les victimes de l’avancée de la mer. D’ailleurs la commune de Bargny avait attribué sous l’autorisation du préfet 1433 parcelles aux victimes de l’avancée de la mer.

APPRECIATIONS :

Avec 17 milliards FCFA on a 20 MW en énergie renouvelable (propre) D’où donc le coût d’une centrale solaire de 125 Mw équivaudrait à (17×125)/20)) = 106,25 Milliards.

Autrement dit avec 106,25 milliards on peut produire 125 Mw en énergie solaire alors qu’avec UN INVESTISSEMENT de plus de 118 Milliards FCFA, la CES n’arrive toujours pas à produire 125 Mw avec en prime l’énergie fossile la plus polluante à savoir le charbon.

CONCLUSION :

Il est démontré qu’avec une bonne maîtrise des nouvelles technologies en matière d’énergie renouvelable, une centrale solaire est moins onéreuse qu’une centrale à charbon.

ENSEIGNEMENT : Aujourd’hui les énergies vertes (solaire) sont moins onéreuses que les énergies sales.

 

Cheikh A T Gueye

 


Avis de Vacance de Poste: GNDR recherche un Assistant Régional

Lieu d’affectation: Dakar, Sénégal

Echéance de la demande: 20-Juillet-18

Prise de fonction: 15/09/ 2018 au plus tard

Département: Operations

Type de Contrat: Plein temps

Durée du Premier Contrat: Un an (renouvelable; sous réserve de performance et disponibilité de fonds)

Rattachement hiérarchique: Coordinateur Régional de Développement (CRD)

Appuyer le Coordonnateur Régional du Développement dans le développement de réseaux de la société civile plus forts et plus cohésifs aux niveaux mondial, régional et national. Cela inclura le renforcement d’aptitude et de capacité à communiquer, à partager l’apprentissage entre les pays et les régions, à parler d’une voix collective, à renforcer la collaboration et à entreprendre des actions conjointes. Aux niveaux régional et sous régional, le renforcement des capacités sera particulièrement axé sur les pays et les régions ayant des structures, des compétences et des ressources insuffisamment développées en matière de RRC pour établir des relations et des partenariats sains au sein et au-delà des communautés de la société civile. Les Assistants Régionaux feront partie de l’Equipe des Opérations qui travaillent ensemble de manière collaborative pour organiser les activités résultant du plan d’opérations du GNDR. Les Assistants régionaux devront travailler en étroite collaboration avec différents échelons de la structure de gouvernance régionale de GNDR, par ex. les membres du Conseil d’Administration, les points focaux nationaux et le groupe consultatif régional.

GNDR

Contexte:

Cadre Organisationnel:

Le Réseau mondial des Organisations de la Société Civile pour la Réduction des Catastrophes (GNDR) est le plus grand réseau international d’organisations qui se sont engagées à travailler ensemble pour améliorer la vie des personnes touchées par les catastrophes du monde entier. Le réseau a été créé avec l’appui rapproché de la Stratégie Internationale des Nations Unies pour la Prévention des Catastrophes naturelles (ONU-SIPC), en collaboration avec l’Unité spéciale pour la coopération Sud-Sud du Programme des Nations Unies pour le développement. Le GNDR a été officiellement lancé à Genève lors de la première session de la Plateforme Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe en juin 2007.

Objectif 

GNDR est un réseau bénévole d’organisations de la société civile, d’associations et de particuliers qui s’engagent à travailler ensemble et à s’engager avec des partenaires et d’autres parties prenantes pour accroître la résilience des communautés et réduire les risques de catastrophes dans le monde.

Vision

Une société civile vibrante, active et collaborative qui appuie les personnes et leurs communautés, en particulier les groupes pauvres et vulnérables, pour se préparer, atténuer, répondre et se remettre des catastrophes et s’adapter aux aléas et aux changements climatiques.

Nos Valeurs 

Les membres de GNDR croient en la «valeur ajoutée» et la complémentarité de la collaboration. En menant des actions conjointes et en nous appuyant mutuellement, nous pouvons atteindre des objectifs et buts communs. Nous partageons des valeurs fondamentales qui nous lient ensemble:

 Confiance et ouverture d’esprit pour s’écouter, partager et apprendre les uns des autres, ce qui nous permet de construire un consensus et une compréhension mutuelle ;

 Transparence et responsabilité mutuelle ;

 Équité et respect des identités, des besoins et des perspectives divers ;

 Engagement à travailler ensemble de manière collaborative, inclusive et participative.

 

Résumé des Tâches: 

L’assistant régional a pour tâche d’appuyer:

 Le renforcement des capacités opérationnelles de la Plate-forme Régionale de GNDR,  La mise en œuvre / le renforcement des structures de gouvernance du réseau,

 La création et la co-création des produits d’information régionaux,

 La gestion et la mise en œuvre des programmes et projets de GNDR,

 Les activités ciblées pour développer le réseau au niveau régional (recrutement, maintien, catégorisation, coordination, cartographie, plaidoyer, etc.).

 Toutes autres responsabilités déléguées par l’équipe des opérations CRD / GNDR.

Responsabilités spécifiques:

L’assistant régional sera responsable de:

1. Renforcement des capacités opérationnelles de la Plate-forme régional de GNDR;

 Aider dans le processus d’enregistrement officiel et établir son propre bureau dans la région.

 Fournir un appui administratif (le cas échéant) pour conserver les dossiers du bureau, classer, rassembler les rapports de dépenses, la gestion de la petite caisse, le suivi du budget, etc.

 Fournir un appui dans l’organisation d’ateliers / séminaires nationaux et régionaux et d’autres événements du GNDR.  Appuyer les membres sur le plan logistique lors des voyages et des événements, par ex. visa, hébergement, etc. Aider le personnel international de GNDR à se conformer aux procédures légales locales telles que la prolongation de visa, soumission des rapports dans un délai de 90 jours, la recherche de logement, etc

2. Appui à la mise en œuvre / au renforcement des structures de gouvernance du réseau;

 Appuyer la mise en œuvre des dispositions de gouvernance du réseau GNDR aux niveaux régional / sous régional, y compris la reconfiguration des régions et des structures et procédures opérationnelles respectives des sous-régions ;

 Le cas échéant, appuyer les membres du Conseil d’Administration international basés dans les régions ;

 Travailler avec les Points Focaux / Equipes Nationaux, Groupe Consultatif Régional pour les aider à prioriser les actions locales et la mise en œuvre respective. 3. Appuyer la création et la co-création des produits d’information régionaux

 Appuyer les Coordonnateurs Régionaux de Développement et les membres pour recueillir, partager les expériences, apprendre et les bonnes pratiques d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre dans différentes parties du monde ;

 Appuyer à la mise en place et au maintien d’un bulletin régional, de différentes plateformes de réseaux sociaux, d’un micro-site régional, de plates-formes de coordination, etc.

 Aider à mener et à mettre en œuvre des études, des recherche-actions et d’autres choses semblables sur le plan régional.

4. Faciliter la gestion des programmes et des projets du GNDR dans la région

 Appuyer les Organisations Nationales de Coordination et les Organisations Participantes dans la mise en œuvre des Actions Stratégiques Collaboratives appuyées par GNDR, des Programmes et des Projets tels que les Vues de la Ligne de Front, CBDRM, Cartographie etc.

 Aider à faciliter l’orientation et la réunion de lancement des différents programmes du réseau.

 Recueillir, rassembler et organiser les différents résultats attendus reçus des organisations.

 Aider à la préparation et représentation de GNDR et de ses membres dans différents événements régionaux liés à la RRC et à la résilience.

5. Appuyer des activités ciblées pour le développement de réseaux (recrutement, maintien, catégorisation, coordination, cartographie, etc.) dans la région.

 En fonction des priorités établies par l’équipe des opérations, aider à recruter de nouveaux membres dans les pays et les juridictions ciblés.

 Appuyer le Coordonnateur Régional de Développement dans la mise en œuvre des activités d’évaluation des capacités et de catégorisation.

 Envoyer des invitations, faire le suivi des invitations, et planifier les réunions en ligne, les conférences téléphoniques, les webinars et les ateliers pour le Groupe Consultatif Régional, les autres membres, les participants au programme, etc.

 Assurer la liaison avec les membres de GNDR et fournir des conseils et un appui sur les questions pertinentes de développement du réseau;

6. Toute autre responsabilité déléguée par l’équipe des opérations du CRD / GNDR.

 Conformément au plan d’action global et au plan d’action régional du GNDR, toutes les autres activités du CRD et de l’équipe des opérations jugées pertinentes.

Profil Personnel:

Compétences Fonctionnelles:

Le poste exige une connaissance approfondie, une compréhension et une expérience raisonnable qui illustrent la disponibilité des compétences fonctionnelles suivantes chez les titulaires potentiels:

 Plaidoyer / Faire avancer un programme axé sur les politiques; Analyse et création de messages et de stratégies;

 Etablir des partenariats stratégiques; identifier et établir des partenariats avec des alliés stratégiques

 Promouvoir l’Apprentissage Organisationnel et le Partage des Connaissances;

 Connaissance approfondie des sujets comme l’environnement, la résilience, le réseautage, etc. Compétences Fondamentales:

 Comprendre la valeur d’un réseautage efficace ;

 Disposer d’une forte compétence en matière de reportage,

 Excellente compétence en communication;  Renforcer les compétences des membres, développer un environnement de créativité et d’innovation;

 Pouvoir travailler efficacement en équipe dans une petite équipe multinationale et multiculturelle;

 Promouvoir l’éthique et l’intégrité, créer des précédents organisationnels;

 Comprendre la valeur de la diversité et le respect des opinions, normes et procédures multiculturelles.

 Partager les connaissances au sein de l’organisation et créer une culture de partage des connaissances et d’apprentissage.

 Etre capable d’apprendre rapidement et d’apprendre de nouvelles choses. Compétences et Expérience Requises:

Education:

Pour répondre aux attentes du poste, le demandeur doit essentiellement avoir:

 Un BTS en comptabilité et gestion des affaires ou

 Une Licence dans les domaines pertinents tels que l’Administration ou Sciences Sociales;

 Des Certificats / connaissances en gestion de projet, comptabilité ou sujets connexes sont souhaitables.

Expérience:

 Une expérience dans une organisation non gouvernementale ou un réseau sera considérée comme un avantage ;

 Capacité de reportage y compris le reportage financier ;

 La connaissance sur des politiques et structures de la RRC est hautement souhaitable ;  Une expérience en informatique et l’utilisation du suit de logiciels bureautiques, une expérience dans l’utilisation de systèmes de gestion basés sur le web. Une expérience dans la création et la gestion de pages Web simples, de bulletins d’information et d’autres supports de communication est un atout considérable.

 Une expérience dans la mobilisation de fonds sera considérée comme un avantage.

 Une bonne connaissance de Word, Excel et Power Point est exigée.

Exigences Linguistiques: Maitrise de l’Anglais et du Français à un très bon niveau.

Heures de travail:

Cinq jours par semaine: du lundi au vendredi (35 heures par semaine)

De 9h00 – 17h00 avec 1 heure pour le déjeuner

Des horaires flexibles seront considérés

Congé annuel – Année complète 25 jours par an en plus des jours fériés statutaires dans le pays d’accueil Congé de maladie: Basé sur la durée de service –

Voir les politiques RH de GNDR

Salaire: Le salaire national dépendra du niveau d’expérience et des niveaux de salaire équivalents

Le poste est ouvert à toutes les nationalités issues de l’Afrique de l’Ouest; mais les candidats sélectionnés seront eux-mêmes responsables de la gestion du visa / permis de travail.

GNDR ne peut pas faciliter le visa / permis de travail. Pour postuler à ce poste, envoyez les pièces suivantes à jobs@gndr.org avant minuit GMT le 20 Juillet 2018. La référence au poste incluant le lieu d’affectation doit être indiqué dans l’objet. Exemple : Candidature_Assis_Régional(e)_Dakar.

 Une lettre de motivation décrivant la motivation et l’aptitude du candidat pour le poste (en anglais et en français);

 Un CV à jour en Anglais ou en Français (pas plus de 4 pages);

 Une copie des certificats de travail précédents (lettre de recommandation); et

 Une copie du permis de travail et de séjour valide pour vivre et travailler dans le lieu d’affectation (uniquement pour les candidats internationaux).

N.B.  Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

 Cet appel ne vaut que pour les ressortissants de l’Espace CEDEAO

 Toute forme de consultation pour obtenir d’appui, de sollicitation ou d’influence sera considérée comme un motif de disqualification.

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